Microscope à niche
Bouquet et Georges Oberhaeuser

En ouvrant le coffret en acajou de 28 x 10 x 5 cm, on a directement accès aux parties essentielles du microscope : le tube optique muni de son objectif formé de lentilles achromatiques à combinaisons, le pied circulaire, la platine réglable, deux oculaires et une pince fine.

Dans le coffret tapissé de velours rouge, deux doubles-fonds très discrets mènent, l'un à la loupe d'éclairement des objets opaques et à son bras support, l'autre à deux barrettes en os portant des préparations numérotées de 1 à 5 et de 6 à 10. Le pied, de 8 cm de diamètre sur 2 de hauteur, s'ouvre comme une boîte dont l'intérieur est également revêtu de velours rouge. Il aurait pu contenir, pourquoi pas, des éléments pour la réalisation de préparations microscopiques...

La hauteur minimum du microscope est de 20 cm. Le tirage du tube optique permet d'obtenir, en modifiant sa valeur depuis zéro jusqu'au maximum de 5 cm comme sur l'image de droite, une variation continue du grossissement offert par le couple oculaire / objectif utilisé.

La partie supérieure de la niche du microscope et le dessous de la platine sont munis d'éléments formant rainure pour l'une et tenon pour l'autre, permettant leur liaison mécanique en queue d'aronde. Une fois la platine positionnée, la manœuvre d'un bouton moleté agit sur le niveau du plan supérieur ce qui permet la mise au point fine sur la préparation étudiée. Le réglage grossier est réalisé, au préalable, par le coulant c'est-à-dire en faisant glisser le tube optique.

On distingue, sur la photographie ci-dessus, la partie émergente du disque diaphragme à trois positions.

La loupe d'éclairage focalise la lumière sur la préparation lorsque celle-çi est opaque.

Bouquet
et
Georges Oberhaeuser
à Paris

Vers 1830 ...

Il faut lire, concernant la collaboration entre Bouquet et Georges Oberhaeuser, la page de Brian Stevenson sur son site Microscopist.net.

Différents éléments du microscope portent, gravé, un repère de montage : le n° 24